Origine. - Ancienne et inconnue. Toujours confondue avec Royale d'Angleterre, à laquelle d'ailleurs elle ressemble beaucoup, mais elle est séparée de celle-ci par six mois d'époque de maturité. Retrouvée et authentifiée chez MM. Grisard frères, pépiniéristes, à Albertville et à Saint-Sigismond (Savoie).
Gros ou très gros, souvent un peu plus large que haut, assez irrégulier en son pourtour, souvent mamelonné au sommet.
Epiderme. - Jaune paille lavé de rouge brillant à l'insolation, avec rayures d'un rouge plus foncé, un peu à la manière de Reine des Reinettes. Pictures fines, brunâtres, sur toute la surface.
Pédicelle. - Court, assez gros, implanté dans une cavité large et évasée, peu profonde.
OEil. - Ouvert ou mi-clos, largement dégagé dans une cavité peu profonde et évasée, à bords irréguliers, avec une partie plus saillante formant mamelon assez large.
Chair. - Blanc jaunâtre, un peu veinée de vert jaunâtre à l'intérieur, juteuse, sucrée. parfumée, bon goût de Reinette, un peu relevée.
Qualité. BONNE OU TRÈS BONNE.
Maturité. - FÉVRIER A JUIN. Dom Claude Saint-Etienne dit, en 1643, qu’elle mûrit sitôt après les Rois, alors que Royale d'Angleterre mûrit en octobre novembre. A complète maturité, et même plus tard, la chair ne cotonne pas, alors qu'en novembre Royale d'Angleterre est déjà à chair très cotonneuse.
Alain Rouèche selon le verger français
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