Origine. Trouvée PAR HASARD, en 1760, par M. Leroy, curé de Villers en Brenne, près de Clion (Indre). André LEROY, pépinieriste et auteur du célèbre dictionnaire de Pomologie prétend en 1867 qu’il a prélevé des greffons directement de l’arbre mère de Clion pour diffuser la curé. La poire photographiée ci-dessous provient des pépinières LEROY. Elle est photographiée sur le même profil que le fruit représenté sur le livre de LEROY par un dessin au trait.
Avec et sans l'aide d'André Leroy; de l’Indre, la poire CURE s’est répandue rapidement dans toute la France puis dans le monde entier. Elle est rapidement devenue la poire française la plus méritante.
Taille. -Gros ou très gros, parfois volumineux, piriforme allongé, à surface irrégulière, affectant la forme Saint-Germain ou calebassiforme.
Epiderme. - Lisse, épais, d'un vert jaunâtre, granité de points noirs et verts, un peu teinté de rouge pâle à l'insolation,
un peu marbré de rouille formant une ligne de la base au sommet du fruit.
Pédicelle. - Assez gros, de longueur moyenne, renflé à la base, arqué, implanté un peu obliquement.
OEil. - Grand, ouvert, remplissant la cavité étroite et bosselée. Les sépales sont très longs.
Chair. - Blanche, demi fine, demi fondante, assez juteuse et assez sucrée, douée parfois d'un parfum agréable mais faible.
Qualité. - ASSEZ BONNE, très bonne à la cuisson.
Maturité. - NOVEMBRE, DÉCEMBRE ET JANVIER.
Alain Rouèche selon le verger français
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Rameaux. - Assez gros, coudés retombants, rouge grisâtre; à lenticelles peu nombreuses, assez grandes et saillantes.
Yeux. - Moyens, coniques.
Culture. - Cette variété greffée sur un cognassier est très vigoureuse et très productive en formes naines ; greffée sur franc, elle pousse très vigoureusement tout en produisant abondamment et assez promptement en haute tige des fruits beaucoup plus volumineux que sur la pyramide.
Le Poirier Curé, cultivé dans toutes les région aime une exposition chaude et éclairée, une terre légère,
particulièrement celle argilo siliceuse. Dans les sols humides et frais, il prospère, mais les fruits sont rarement bons.
Cette variété, qui fait l'objet d'un commerce très important en diverses régions, n'est pas sensible à la tavelure,
mais craint particulièrement l'attaque du carpocapse.
IMPORTANT
Sa vigueur l'a souvent fait choisir comme intermédiaire dans les formes naines, pour surgreffer les variétés manquant quelquefois de sympathie avec le cognassier.
Fruit de commerce par excellence et d'industrie pour le séchage.
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