Ancienne et inconnue. Déjà citée en 1665 PAR Nicolas de Bonnefond dans "le jardinier français"
Très gros, turbiné, ventru, obtus tronqué à la base, aussi large que haut.
Epiderme. Rude, épais. jaune doré au soleil, largement levé de fauve, pointillé de gris, marbré de rouille et rarement teinté de rouge sombre.
Pédicelle. De longueur et de force moyennes, arqué ; implanté obliquement dans une cavité profonde, étroite et mamelonnée.
OEil. Grand, clos ou mi clos ; inséré dans une cavité large, assez profonde, plissée et bosselée sur les bords.
Chair. Blanche, assez grossière, cassante, grenue, peu sucrée, peu juteuse, acidulée et même âpre, peu parfumée.
Qualité. ASSEZ BONNE, uniquement à cuire.
Maturité. JANVIER A MAI.
Alain Rouèche selon le verger français
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Rameaux. Gros, assez longs, coudés, brun roux.
Yeux. Gros, courts, coniques, peu écartés du rameau.
Culture. L'arbre, greffé sur franc et dirigé sur tige, forme une tête arrondie, qu'on ne taille pas, qu'il suffit d'éclaircir pour éviter la confusion des branches. Greffé sur cognassier, on l'élève en pyramide. La taille et le pincement seront courts.
Il se plaît aux expositions éclairées, abritées, dans les sols argilo siliceux, frais et très substantiels. Les fruits récoltés sur tige sont gros ; ceux récoltés sur formes naines vigoureuses et bien dirigées pèsent fréquemment un kilogramme.
Cette variété est peu sujette à la tavelure et au chancre ; par contre les fruits sont particulièrement attaqués par le ver des pommes ; il sera donc nécessaire, surtout en plein vent, de faire quelques pulvérisations arsenicales après la floraison.
Fruit à cuire.
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