MARIE LOUISE | ||
syn. : Marie Louise de Jersey. Marie-Louise Duquesne. Marie Louise Noya. Marie Louise Van Mons. Van Donkelaar. |
Origine. Obtenue, en 1813, par l'abbé Duquesne, à Cuesmes, près Mons (Belgique).
Fruit. Moyen ou assez gros, ovoïde ou turbiné ventru, renflé au dessous du milieu, longuement atténué et obtus au sommet.
Epiderme. Lisse, onctueux, d'un jaune clair et verdoyant, ponctué marbré de fauve.
Pédicelle. Assez fort, plus ou moins allongé ; implanté, tantôt à fleur du fruit, tantôt dans une cavité mamelonnée.
OEil. Assez grand, couronné, dans une cavité normale et régulière.
Chair. Blanche, fine, fondante, très juteuse ; à saveur sucrée, vineuse et parfumée.
Qualité. TRÈS BONNE.
Maturité. OCTOBRE NOVEMBRE.
Rameaux. Minces, allongés, coudés et arqués en dehors, d'un gris olivâtre; à lenticelles petites, nombreuses et saillantes.
Yeux. Assez gros, ovoïdes, apprimés.
Culture. Cette variété doit être greffée sur franc. On la cultive en espalier et sur tige, à une exposition abritée.
Elle est réfractaire à la forme pyramidale, ses branches poussant toutes divariquées.
L'arbre réussit surtout dans les sols légers, frais, substantiels, et préfère les expositions de l'est et du sud est.
Au point de vue taille, l'arbre doit être soumis aux pincements répétés, et le baguettage des branches charpentières dans la pyramide sera absolument nécessaire pour assurer sa formation.
Fruit d'amateur et de collection.
Alain Rouèche d'après le verger français
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